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études couleurs 2013
Être fidèle au processus de création, ne rien lui ajouter qui serait de l’ordre du savoir, obéir à son exigence - en cela peintres et poètes se ressemblent-, ce n’est pas s’y enfermer ou s’y complaire. Pleinement visible, la surface, que les mouvements de la main ont si longtemps animée avec les couleurs (une seule parfois portée à la plus fascinante intensité), s’entrouvre. De cette façon seulement seront évoqués les sols, les visages, les corps. Devons-nous les nommer ? Ils sont présents puisqu’ils n’en finissent pas de surgir, de dire leur origine.
Serge Boularot est le peintre de l’accueil et du secret.
Pierre Dhainaut
rétroviseur, 2006
Les dos 2012
C’est un sujet on ne peut plus traditionnel dont les références sont écrasantes dans l’art classique et plus encore dans la peinture occidentale depuis le XIXème siècle, Ingres, Courbet, Lucian Freud. Mais plus que la représentation du corps, c’est la représentation de la peau et de sa couleur, de la peau dans la lumière, qui m’aura guidé dans ce travail. C’est le principal sujet de ces toiles. Comment avec quelques taches de couleur, restituer une présence, un instant.
Dans le second récit originel biblique, Dieu forme Adam non pas à partir de glèbe dont il façonne les animaux (adamah) mais à partir de poussière “hors de” la glèbe ou de la terre (afar min adamah). Cela signifie que, contrairement aux animaux, l’Homme est fait d’une substance bien plus subtile que le reste de la création. N’est-ce pas cette subtilité que le peintre cherche quand il met en œuvre la matière picturale?
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La réinvention du dessin 2006
Traquer les corps impatients de répandre leurs sèves ardentes, fixer la fugacité de leurs mouvements sur du papier, de la toile ou encore dans la terre, s’enivrer de leurs vécus, écouter leurs résonances intimes… Serge Boularot voyage entre expressionnisme et abstraction habitée.
Olivier Clynckemaillie
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Les désoccupés 2005
Dans leurs beautés sculpturales comme dans leurs ultimes déliquescences, ses figurants semblent sortir des artères urbaines pour percuter un instant de solitude et d’introspection.
Olivier Clynckemaillie
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Corps révélés 2002-2005
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Effigies 2002-2005
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Corps bleus de l’oubli 2001-2005
Océans calmes et bleus, orages orangés, lumière douce, clairs-obscurs. Sous la chair, à la place des entrailles et des viscères, la peinture crée d’étranges paysages surréels.
Catherine Quételard
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Mythes et histoires 1992-2005
Des personnages qui surgissent de la couleur.
Au premier abord, c’est la couleur qui domine. Elle prend toute la place, elle envahit le tableau. Et soudain, les personnages apparaissent. On les devine, ils s’approchent, ils se dessinent dans les nuances de la couleur, ils s’esquissent dans les épaisseurs de l’huile.
M-C.S., La voix du Nord nov. 2002
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